Everything, everything – Nicola Yoon

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« Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre. »

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C’est d’abord la couverture d’Everything, everything qui m’a interpelée. Et le titre. Puis, j’ai vu passer des photos et le trailer du film qui doit sortir en mai aux États-Unis. J’ai donc voulu en savoir plus, comme quoi le matraquage médiatique, ça marche plutôt bien (en tout cas, sur moi).

En lisant les premières lignes du résumé, je me suis dit : « oh non, ça va encore être une histoire tragique du style de Nos Étoiles contraires de John Green ». Et puis, je suis tombée sur une chronique sur le blog La tentation du livre (attention spoilers), ce qui m’a laissé penser que je pourrais peut-être le lire. Je l’ai donc emprunté à la bibliothèque.

Ce roman parle du Déficit immunitaire combiné sévère (DICS), la maladie de l’enfant-bulle. Madeline ne peut pas sortir de chez elle et ses journées se ressemblent toutes, elles les comparent d’ailleurs à un palindrome, ces mots ou ces phrases que l’on peut lire de droite à gauche ou de gauche à droite, comme Otto, Anna, ou La mariée ira mal. Puis une famille vient s’installer en face de chez elle et elle repère aussitôt Olly, avec sa démarche gracieuse et ses vêtements noirs. Et cela va bouleverser ses journées, sa vie, son univers.

Everything, everything est le premier roman de Nicola Yoon. L’histoire qu’elle nous raconte est charmante. Maddie et Olly sont touchants et j’ai apprécié les ruptures de style, les dessins – réalisés par le mari de l’auteure – cela apporte de la légèreté dans cette histoire. Et moi, je n’ai plus envie de pleurer en lisant un roman, à l’image de Clara, l’infirmière de Maddie qui avoue que Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes n’est pas son « style de livre. Pas assez d’espoir. » (que ce roman est triste.)

Je ne vais pas vous parler de la fin que j’ai trouvée assez facile, mais pour le coup assez pleine d’espoir. J’ai quand même eu un fou-rire en pensant que ce roman aurait pu basculer dans un thriller digne de Stephen King et que là, on aurait été vraiment surpris (il était tard et j’étais fatiguée, ne me jugez pas).

En tout cas, si vous voulez passer un bon moment avec une jolie histoire d’amour, pourquoi pas vous laisser tenter par Everything, everything. En tout cas, je me demande si je ne vais pas me laisser séduire par le film quand il sortira.

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Everything, everything – Nicola Yoon – Bayard – 384 pages

3 réflexions sur “Everything, everything – Nicola Yoon

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