J’ai dû rêver trop fort – Michel Bussi

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« Les plus belles histoires d’amour ne meurent jamais.
Elles continuent de vivre dans nos souvenirs et les coïncidences cruelles que notre esprit invente.
Mais quand, pour Nathy, ces coïncidences deviennent trop nombreuses, doit-elle croire qu’il n’y a pas de hasard, seulement des rendez-vous ?
Qui s’évertue à lui faire revivre cette parenthèse passionnelle qui a failli balayer sa vie ?
Quand passé et présent se répètent au point de défier toute explication rationnelle, Nathy doit-elle admettre qu’on peut remonter le temps ?
En quatre escales, Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta, dans un jeu de miroirs entre 1999 et 2019, J’ai dû rêver trop fort déploie une partition virtuose, mêlant passion et suspense, au plus près des cœurs qui battent trop fort.»
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J’ai dû rêver trop fort est le nouveau roman de Michel Bussi. J’aime bien Michel Bussi. Enfin pour être honnête, j’ai adoré Les nymphéas noirs de Michel Bussi. C’est le premier roman que j’ai lu de lui et je l’ai trouvé vraiment super. J’ai été totalement bluffée. Depuis, j’ai lu d’autres romans de Michel Bussi et je n’ai jamais retrouvé la magie. J’ai toujours été un peu déçue. Peut-être que ça n’aurait pas été le cas si j’avais découvert l’auteur avec un autre roman, moins bon, j’aurais peut-être moins comparé. Mais voilà, j’ai commencé par Nymphéas noirs et maintenant je passe mon temps à être déçue.

J’ai choisi de découvrir J’ai dû rêver trop fort en audio sur Audible. Et je me suis embarquée pour un peu plus de treize heures de lecture avec Camille Lamache et Yann Sundberg, deux lecteurs dont les voix ne me disaient rien.

Je pense que j’ai fait le bon choix avec l’audio, parce que j’ai passé un bon moment et je ne me suis pas ennuyée. Enfin, presque pas. J’ai apprécié les voix, surtout celle de Camille Lamache et j’ai trouvé plutôt sympa de découvrir la chanson interprétée par Gauvain Sers – je suis certaine que je me serais demandée à quoi la chanson pouvait bien ressembler. Et j’ai la réponse, ce qui est un bon point. Donc, je valide totalement l’audio.

Ai-je été déçue par l’histoire ? Est-ce que J’ai dû rêver trop fort arrive à la cheville de Nymphéas noirs ? Oui. Et non.

Oui, j’ai été déçue. Ce n’est pas non plus un mauvais roman, il ne faut pas exagérer – j’ai lu quelques critiques injustes et gratuitement méchantes -, mais j’ai été déçue.

Nathalie est hôtesse de l’air et en 1999, elle rencontre le grand amour. Malheureusement, elle est déjà mariée et mère d’une petite fille. Sa belle idylle l’amènera à voyager à Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta. Vingt ans plus tard, les coïncidences sont telles que Nathalie pense que quelqu’un essaie de lui faire revivre son passé. Mais qui ? Et dans quel but ?

J’ai dû rêver trop fort est un roman d’amour. D’amour fou, d’amour contrarié. Aragon disait : « il n’y a pas d’amour heureux ». Lorsque l’on décide de tourner le dos à son grand amour, c’est forcément déchirant. J’ai dû rêver trop fort est aussi un roman de musique, dans lequel on croise notamment Robert Smith (A forest est une de mes chansons préférées – ceci est une information totalement inutile qui n’a aucun rapport avec le roman. Ne vous attendez pas non plus à rencontrer Robert Smith dedans, vous seriez déçus, on ne fait que le croiser).

Dans les romans de Michel Bussi, il y a toujours un petit truc bizarre, un truc qui n’est pas tout à fait normal, sans être non plus totalement incohérent. On sait que quelque chose cloche et qu’on finira par avoir l’explication, mais en attendant, on reste dans le flou. Dans J’ai dû rêver trop fort, on retrouve ce scénario étrange. Mais petit à petit, on voit arriver la solution, ou une ébauche. Et lorsque tout est enfin dévoilé, je n’ai pas pu m’empêcher de me dire :  c’est bien ce que je pensais. Et ensuite : tout ça pour ça. Après, ce n’est pas non plus un mauvais roman et je suis sûre qu’il sera un super compagnon de vacances cet été. Mais bon, il n’est pas inoubliable.

Il faudrait presque que je reprenne tous ces éléments étranges pour voir s’il trouvent vraiment une explication – sans doute, mais je trouve que c’est presque un peu facile, finalement. Alors oui, déçue. Et donc non, il n’est pas aussi bien que Nymphéas noirs. Mais je crains qu’aucun roman de Michel Bussi ne soit aussi bon que celui-ci.

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J’ai dû rêver trop fort – Michel Bussi – Audible – lu par Camille Lamache et Yann Sundberg – 13h25 (avril 2019)

11 réflexions sur “J’ai dû rêver trop fort – Michel Bussi

  1. Moi aussi, Les nymphéas noirs m’avait embarquée et complètement leurrée pour mon plus grand plaisir… je n’ai pas retrouvé cette magie dans les autres, ou si peu… Omaha crime et l’histoire avec Jamal oui, mais les autres… décevant et peut être l’auteur se diversifie-t-il un peu trop : un album jeunesse, deux adaptations TV, deux BD, une adaptation ciné je crois, et un roman par an… trop c’est trop manifestement 😉

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