Kintsugi, l’art de la résilience – Céline Santini

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« Réparer ses blessures – apprendre la résilience – la métaphore de l’art japonais de la réparation des céramique grâce à la soudure d’or. Mettez de l’or sur vos blessures. Le kintsugi, qui signifie littéralement « jointure en or », est un art japonais ancestral qui invite à réparer un objet cassé en soulignant ses cicatrices de poudre d’or. Souvent perçu comme une forme d’art-thérapie pour accompagner la résilience, l’art du kintsugi suit un cérémonial lent et minutieux, qui requiert patience et concentration. Jour après jour, semaine après semaine, étape par étape, l’objet sera nettoyé, pansé, soigné, guéri et sublimé. Enrichi de contes, de conseils et d’exercices pratiques, cet ouvrage vous accompagne dans votre processus de guérison, que vos blessures soient physiques ou émotionnelles, à travers les différentes étapes traditionnelles de la réalisation d’un kintsugi. »


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A la fin de Murène, Valentine Goby fait une allusion au kintsugi. Vous êtes tout à fait en droit de vous poser la question suivante : mais qu’est-ce donc que ce nouveau truc de développement personnel qu’on nous a encore pondu ? Le kintsugi est l’art de réparer les céramiques brisées avec de la laque saupoudrée de poudre d’or, une sorte de mise en valeur de ce qui est cassé, des cicatrices, pour sublimer et rentre unique un objet en céramique. Et par extrapolation, aussi des gens, avec les cicatrices qui se voient – comme dans Murène, puisque le personnage principal perd ses deux bras dans un accident électrique – et les cicatrices qui ne se voient pas.

Kintsugi, l’art de la résilience est un livre, mais aussi un cahier d’exercices. L’autrice, Céline Santini fait le parallèle entre le travail du maître kintsugi et l’être humain. Comment chacun d’entre nous peut accepter ses blessures et choisir de célébrer ses particularités, car ce sont elles qui font de nous des êtres uniques et précieux.

Si je n’ai pas particulièrement accroché à cette méthode, j’ai apprécié cette lecture qui m’a fait découvrir le travail de réparation des objets brisés. J’ai eu tout de même beaucoup de mal à lire ce livre, au début. Lorsque je l’ai commencé, je n’avais pas du tout le moral et j’ai eu l’impression que chaque phrase me brisait le cœur. J’ai fait une pause et attendu d’être plus en forme pour finir ma lecture – j’étais trop fragile. Alors cette méthode n’est sans doute pas appropriée si vous n’allez pas bien. Mais si vous attendez un déclic pour vous remettre en selle, pourquoi pas ? Les exercices sont assez motivants. Mais je n’ai pas ressenti l’envie de tester cette méthode. En revanche, j’ai regardé quelques vidéos sur le kintsugi et j’ai trouvé cela plutôt fascinant. Bref, j’ai appris pas mal de choses, j’ai aimé le ton, l’aspect pédagogique du livre, mais je n’ai pas été séduite et ça m’a un peu secouée – ce qui ne m’a pas particulièrement plu. Je n’avais pas envie de cela. Mais je ne regrette pas de m’être plongée dans cet ouvrage.

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Kintsugi, l’art de la résilience – Céline Santini – Pocket – 253 pages (avril 2019)

2 réflexions sur “Kintsugi, l’art de la résilience – Céline Santini

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