Les voisins – Fiona Commins

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resume« C’est le rêve de tous les Anglais. Un coquet village dans l’Essex, au nord de Londres. Une belle et grande maison, un jardin, une bonne école, un petit chemin calme et verdoyant qui mène à la mer. Parfait pour faire du jogging et promener le chien. Mais c’est aussi le terrain de chasse d’un tueur en série.
En s’installant dans L’Avenue avec leurs deux enfants, les Lockwood voulaient repartir à zéro, mettre toutes les chances de leur côté. Bien sûr, ils avaient entendu parler de crimes dans la région, mais ils ne s’attendaient pas à ce que soit là, devant chez eux, dans L’Avenue.
Wildeve Stanton mène seule l’enquête.
Tout le monde a ses petits secrets. Les Lockwood comme leurs voisins.
Un huit clos au paradis. »
monavis

J’étais contente de sortir Les voisins de Fiona Cummins de ma Pile à Lire. J’aime bien ce genre, le thriller domestique permet de découvrir des personnages et surtout leur petits secrets. Je me frottais presque les mains de plaisir avant de me plonger dans le troisième roman de l’ancienne journaliste anglaise.

La famille Lockwood, un couple avec deux enfants, emménage dans « L’avenue », un quartier résidentiel à l’orée d’un bois, qui pourrait être calme si un tueur en série ne sévissait pas dans le coin – ce que les Lockwood découvrent à leur arrivée. Les voitures de police sous leurs fenêtres servent de comité d’accueil. Sachant que les Lockwood n’ont pas quitté leur ancienne vie, leur ancienne maison par plaisir, disons que cela n’augure rien de bon. Le psychopathe en est déjà à cinq meurtres, et parmi eux l’inspecteur Adam Stanton, un des policiers sur l’affaire, le mari de Wildeve, qui fait aussi partie des policiers chargés de l’enquête. Le choc.

Entre chaque chapitres, le psychopathe nous parle. Et en fait, franchement, j’ai fini par me dire que je n’aimais pas trop ça. C’est nébuleux, ça casse le rythme et même parfois ça sonne carrément faux. Pour entrer vraiment dans l’esprit d’un psychopathe, je vous conseille Au-delà du mal de Shane Stevens. Là, ça tient vraiment la route et c’est éprouvant. Mais franchement, ces chapitres « écrits » par des tueurs sont souvent un peu décevants. Ici, notre tueur, le Doll Maker semble apprécier ce qu’il fait. Tant qu’à faire. Tant mieux pour lui, hein !

J’ai eu du mal à accrocher et pas seulement à cause des confessions du Doll Maker. Il y a trop de personnages et j’ai eu du mal à suivre. Et on se demande évidemment qui est ce tueur psychopathe. L’autrice brouille les pistes, rend tout le monde suspect à un moment – et moi je suis parfois une championne pour me dire « c’est lui. A non, c’est lui. Ben non, c’est lui. Oh, c’était lui ? ». Ou alors, je devine tout de suite. Là, j’étais plutôt dans la première hypothèse, perdue au milieu des histoires de tous les habitants de « L’Avenue » – j’ai regretté que l’avenue ne soit pas un hameau !

Ce qui est intéressant dans ce roman, c’est de suivre l’histoire des Lockwood, mais même eux n’ont pas réussi à vraiment m’intéresser. Je suis un peu triste d’être passée à côté des Voisins qui semblait plein de promesses. Malgré tout, cela n’est que mon point de vue.

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Les voisins – Fiona Commins – Slatkine & Cie – 509 pages (avril 2021)

4 réflexions sur “Les voisins – Fiona Commins

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