Du bruit dans la nuit – Linwood Barclay

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resume« Paul, professeur d’université, n’est plus que l’ombre de lui-même après avoir été témoin d’une scène macabre huit mois plus tôt. Atteint de stress post-traumatique, il ne parvient pas à renouer avec une vie normale. Pour l’y aider, sa femme l’encourage à noter les pensées qui le rongent avec la machine à écrire qu’elle vient de lui offrir. Mais bientôt, les nuits de Paul sont hantées par d’étranges bruits qu’il semble le seul à entendre : le clac-clac répétitif des touches. Et au matin, il découvre d’inquiétants messages… Démence ? Paranoïa ? Machination ? Paul se voit projeté dans une enquête plus traumatisante que ses pires cauchemars… »
monavis

Après avoir lu Le vertige de la peur de Linwood Barclay, que j’ai trouvé franchement nul, j’ai décidé de laisser une dernière chance à l’auteur – je sais, je suis sympa. J’ai donc sorti de ma Pile à Lire Du bruit dans la nuit, un roman que j’ai même acheté (OK, avant d’avoir lu Le vertige de la peur).

Paul est atteint de stress post-traumatique après avoir vu quelque chose qu’il n’a pas réussi à digérer. La femme de ce professeur d’université lui conseille d’écrire pour exorciser ses démons et retrouver une vie normale. Elle lui offre même une machine à écrire – oui, je sais que c’est curieux à notre époque, mais c’était peut-être plus abordable qu’un Mac flambant neuf.

Cette machine qui devait l’aider à aller mieux se transforme en un véritable cauchemar pour Paul. Il entend les touches de la machine la nuit et découvre des textes étranges le lendemain. Sa femme veut bien le croire, mais elle n’entend rien. Alors Paul se demande s’il ne devient pas fou.

Cette histoire m’a donné envie, j’étais curieuse. J’espérais seulement que ce n’était pas une histoire de machine à écrire possédée. Je n’aime pas quand les auteurs se servent de cette pirouette pour écrire des romans un peu trop faciles. Genre, eh hop, la machine était hantée et c’est un démon/fantôme qui est derrière tout ça. Tadaa. Mais ouf, ça n’a pas été le cas.

J’ai plutôt bien aimé Du bruit dans la nuit – en tout cas, mille fois plus que Le vertige de la peur, ce qui n’est peut-être pas franchement difficile.

Du bruit dans la nuit mélange plusieurs intrigues et on ne s’ennuie pas une seule minute et ça c’est vraiment cool.

Je suis assez contente, parce que malgré la fatigue et les anti-douleurs, j’ai presque tout deviné. Je me suis trouvée plutôt brillante sur ce coup-là (j’exagère évidemment, mais j’étais contente de moi).

Parfois j’aime bien me faire complètement avoir par une intrigue, retourner le cerveau. Mais j’aime bien aussi me dire que j’ai réussi à démêler des fils bien enchevêtrés.

Et là, j’étais contente, parce que ce roman m’a procuré ces deux sentiments. J’ai trouvé pas mal de trucs (cool) et je me suis aussi retrouvée complètement estomaquée par quelque chose que je n’avais pas vu venir (cool, cool).

Avec Du bruit dans la nuit, Linwood Barclay est remonté dans mon estime. Je me dis que j’ai bien fait de persister. Ce roman est bien fichu et j’ai passé un très bon moment. Et je dois dire qu’avec les autres thrillers que j’ai pu lire durant mes vacances, ça m’a fait du bien. Et c’était assez précieux, parce que j’ai quand même passé un sale moment avec mon coude cassé en deux (parce que ça fait drôlement mal).

Alors Linwood, je t’attends au tournant, le prochain a intérêt à être aussi bon que celui-ci. Là, je te pardonnerai ton erreur de parcours.

Si vous cherchez un thriller sympa, avec une véritable ambiance oppressante, Du bruit dans la nuit peut carrément vous plaire. Et en plus, il est en poche.

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Du bruit dans la nuit – Linwood Barclay  – J’ai lu – 416 pages (avril 2022)

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