« Soixante-six ans après sa disparition, Hitler se réveille dans un terrain vague de Berlin. Et il n’est pas content : quoi, plus personne ne fait le salut nazi ? L’Allemagne ne rayonne plus sur l’Europe ? Tous ces Turcs qui ont pignon sur rue sont venus de leur plein gré ? Et, surtout, c’est une FEMME qui dirige le pays ?
Il est temps d’agir. Le Führer est de retour et va remettre le pays dans le droit chemin. Et pour ça, il lui faut une tribune. Ça tombe bien, une équipe de télé, par l’odeur du bon filon alléchée, est toute prête à lui en fournir une.
La machine médiatique s’emballe et bientôt, le pays ne parle plus que de ça. Pensez-vous, cet homme ne dit pas que des âneries ! En voilà un au moins qui ne mâche pas ses mots. Et ça fait du bien, en ces temps de crise…
Hitler est ravi qui n’en demandait pas tant. Il le sent, le pays est prêt. Reste pour lui à porter l’estocade qui lui permettra d’achever enfin ce qu’il avait commencé… »
C’est mon chéri qui avait demandé ce roman à Noël et franchement, je n’étais pas du tout tentée. C’est en lisant l’avis de ma copine Johanna du blog Popcorn & Gibberish que j’ai changé d’avis.
Timur Vermes est un journaliste allemand. Il est de retour, son premier roman, a été un grand succès dans le monde entier. Et j’ai lu qu’il pourrait être adapté au cinéma.
Une chose est sûre : j’adore la couverture, je la trouve super réussie et efficace. Malheureusement, c’est la seule chose que j’ai adorée.
J’ai conscience d’être sans aucun doute complètement passée à côté du côté humoristique du roman, que je n’y ai pas vu de fable, ni de satyre. Et j’ai trouvé ahurissant qu’il y ait si peu de personnages à s’insurger face au discours d’Hitler. Ceci dit, je suppose que pour ceux qu’ils l’ont trouvé drôle, ce roman aurait été moins drôle si on avait rappelé au Führer que sa cote de popularité était loin d’être au top les 70 dernières années.
Si vous avez aimé ce livre, n’hésitez pas à expliquer pourquoi en commentaire. Et pour ceux qui ne l’ont pas lu, je ne veux pas vous dissuader de le faire. C’est juste que pour moi, ça n’a pas marché.
Il est de retour – Timur Vermes – Belfond – 405 pages (mai 2014)
Avis en demi-teinte pour ma part, j’ai trouvé Hitler « trop gentil » et assez peu crédible. L’idée de départ est franchement bien mais pas assez bien exploitée à mon goût.
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Ça me rassure de ne pas être la seule à ne pas avoir été totalement séduite par l’histoire. Trop gentil, sans doute, par certains côtés, mais pas complètement quand même. Il reste Hitler.
Bises,
Maeve
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Hello ma belle !
Je comprends tout à fait les points qui t’ont dérangés. Effectivement, il y a des côtés très gênants sur le fait que peu de gens soient contre Hitler (même si la rébellion arrive vers la fin du roman) mais je pense qu’il faut que tu te mettes à la place des autres personnages, à aucun moment ils n’ont compris qu’ils avaient affaire avec le vrai Hitler, ils ont tjrs cru à un personnage. Et c’est justement ça qui fait peur et rire en même temps, c’est l’absurdité de ces gens parce qu’on se dit qu’à l’heure actuelle, une personne un peu marginale avec des idées folles peut venir au pouvoir et avoir des soutiens.
Je suis désolée qu’il ne t’ai pas plu. J’espère que Chéri a au moins apprécié 😉
Gros bisous
Johanna
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J’avais bien en tête que tu l’avais aimé, c’est ce qui m’a fait tenir. J’ai essayé de me mettre à la place des autres personnages et j’ai pensé à un type comme Trump que beaucoup ne prennent pas au sérieux 😂.
Mais ça ne m’a pas convaincu. J’ai même failli ne pas parler de cette lecture… Et puis, je me suis motivée. En revanche, j’ai lu Smilla et l’amour de la neige et il était tellement nul que je n’ai pas eu envie d’écrire une ligne dessus.
Bises,
Maeve
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J’ai essayé de lire ce livre mais j’ai décroché au bout de cinquante pages. Il m’a été impossible d’aller plus loin. Je n’ai vraiment pas réussi à rentrer dans l’histoire par contre la couverture elle a accroché mon regard.
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C’est vrai que la couverture est vraiment réussie (elle).
Bises,
Maeve
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