« 9 novembre, cimetière du Montparnasse. Le capitaine Mehrlicht assiste, en compagnie de son équipe, aux obsèques de son meilleur ami, Jacques Morel. Quelques heures plus tard, il se retrouve dans le bureau d’un notaire qui lui remet, comme héritage, une enveloppe contenant un diamant brut. Il s’agit de l’un des yeux d’une statue africaine, le Gardien des Esprits, dérobée dix ans auparavant lors du déménagement du Musée des arts africains et océaniens, que Jacques avait supervise, et recherchée depuis par la Police de l’Art. Mehrlicht prend un congé et son équipe se retrouve sous le commandement du capitaine Cuvier, un type imbuvable aux multiples casseroles, quand les inspecteurs Latour et Dossantos sont appelés sur la scène de l’apparent suicide d’un retraité. Quelques heures plus tard, ils assistent impuissants a la défenestration d’une femme qui, se sentant menacée, avait demande la protection de la police. Les deux suicides avaient un point commun : ils travaillaient ensemble au MAOO lors de son déménagement. Ces événements marquent le début de 48 heures de folie qui vont entraîner Mehrlicht et son équipe dans une course contre la montre, sur la piste de meurtriers dont la cruauté et la détermination trouvent leur origine dans leur passé de légionnaires. Une enquête sous haute tension, dans laquelle débordent la fureur et les échos des conflits qui bouleversent le monde en ce début de XXIe siècle. »
Ce mois-ci pour le cinquième match du Prix du roman Livre de Poche 2017 catégorie Polar, il y avait deux titres en compétition : Le garçon de l’ombre de Carl-Johan Vallgren et Sans pitié ni remords de Nicolas Lebel.
Le résumé de Sans pitié ni remords ne m’emballait pas vraiment. J’imaginais déjà que j’allais me retrouver à lire un roman policier plein de testostérone et de violence, alors que j’avais grand besoin de légèreté.
Je dois reconnaître que j’ai été agréablement surprise et ravie que ce roman fasse voler en éclats tous mes préjugés – bien fait pour moi, tiens !
Il n’a fallu quelques chapitres pour me rendre compte que Sans pitié ni remords me plaisait de plus en plus, et que j’étais contente de me replonger dedans. Et pourquoi donc, me demanderez-vous ? Parce que j’ai trouvé que les dialogues étaient bien ficelés, que les personnages étaient intéressants, qu’il y avait beaucoup d’humour – du moins à chaque appel sur le téléphone portable de Mehrlicht – et j’ai été intriguée par toutes les énigmes.
Alors bien sûr, il y a aussi de la violence, avec les deux personnages de psychopathes mercenaires, adeptes des « cent morceaux » – ou « mille coupures », une technique que l’on retrouve dans Le serpent aux mille coupures de DOA – et qui consiste à couper en petits morceaux une personne sous l’emprise de la drogue – qui ne se rend donc pas compte de ce qui lui arrive – et d’attendre que les effets se dissipent pour profiter du spectacle. A priori, en Chine, on appréciait ce spectacle. Bref.
Sans pitié ni remords est un bon roman noir, avec une bonne intrigue et une dose d’humour bienvenue. Franchement, pour moi, c’est une excellente surprise et je regrette même de ne pas avoir commencé par L’heure des fous et Le jour des morts pour apprendre à mieux connaître les personnages.
Sans pitié ni remords – Nicolas Lebel – Le Livre de Poche – 512 pages (mai 2017)
Les livres « bonnes surprises », c’est génial 🙂 Hop, je le note! Merci pour la revue Maeve. Gros bisous et bonne journée,
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Je te le ramène si tu veux 😉
Bises et bises,
Maeve
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Je bloque sur l’image des mille coupures, bbrrrrr
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C’est affreux, je n’aurais peut-être pas dû en parler…
Rien à voir, mais je suis passée à la boutique hier pour faire mon achat, mais pas de bol, tu n’y étais pas.
Bises,
Maeve
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Zut, j’ai travaillé l’après-midi hier…Ceci dit mon homme passe son dernier oral demain, je vais retrouver du temps libre 😉
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