« Starr a seize ans, elle est noire et vit dans un quartier difficile, rythmé par les guerres entre gangs, la drogue et les descentes de police. Tous les jours, elle rejoint son lycée blanc situé dans une banlieue chic ; tous les jours, elle fait le grand écart entre ses deux vies, ses deux mondes. Mais tout vole en éclats le soir où son ami d’enfance Khalil est tué. Sous ses yeux, de trois balles dans le dos. Par un policier trop nerveux. Starr est la seule témoin. Et tandis que son quartier s’embrase, tandis que la police cherche à enterrer l’affaire, tandis que les gangs font pression sur elle pour qu’elle se taise, Starr va apprendre à surmonter son deuil et sa colère ; et à redresser la tête. La haine qu’on donne traduction de l’anglais The Hate U Give. THUG. »
Après avoir lu Sortir d’ici, premier roman de Renée Watson, comparé à The hate U give, je me suis plongée dans ce dernier. Comme Sortir d’ici était une lecture de travail, je voulais faire les choses bien et pouvoir moi aussi mettre les deux romans dans la balance – il faut dire aussi que ça ne m’a pas vraiment coûté, car c’est un sujet que j’aime beaucoup.
The hate U give est également un premier roman, signé Angie Thomas. Et il a été adapté au cinéma – ça ne me déplairait pas de le voir.
Starr est une jeune fille de seize ans qui vit dans un quartier dangereux avec ses parents, son grand demi-frère et son petit frère. Elle a des copains dans le quartier, mais aussi dans son école privée. Son père qui tient une épicerie près de chez eux ne veux pas déménager mais a mis ses enfants dans une autre école que celle du quartier. Son quotidien est donc partagé entre ses amis friqués de l’école, son petit ami blanc et ses potes du quartier, les gangs qui s’entretuent dans les rues et ceux qui se mettent à dealer pour « ne plus avoir à choisir entre se chauffer et manger ».
Un soir, son meilleur ami Khalil est tué par un flic sous ses yeux. Starr va alors devoir choisir entre se taire ou relever la tête et se battre. Un choix qui ne sera pas sans danger. Mais qui pourrait bien lui permettre de devenir enfin elle-même.
L’histoire est vraiment prenante. C’est simple, quand je n’étais pas en train de lire ce roman, j’y pensais ou alors j’en parlais. J’ai vraiment aimé et j’ai trouvé que pour un roman ado, on était loin d’une histoire simplette – ça peut arriver. Là, on a une intrigue dense et passionnante. Starr est sympa, elle a du répondant et une famille assez fun. Et en même temps, ce n’est pas une super-héroïne. C’est une ado normale qui doit se faire violence pour affronter les difficultés. Et ça aussi, c’est sympa.
Entre Sortir d’ici et The hate U give, il n’y a pas photo. Il y en a un qui est bien, Sortir d’ici et un qui fait l’effet d’un coup de poing dans le ventre, qui est donc vraiment, vraiment, bien. Et c’est The hate U give.
The hate U give – Angie Thomas – Nathan – 494 pages (avril 2018) – dès 14 ans
Je ne l’ai pas lu mais j’ai vu son adaptation et j’ai aussi ce sentiment de coup de poing en pleine face !
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Ça ne m’étonne pas.
Je viens de voir qu’elle vient de publier un nouveau livre – malheureusement, je n’ai pas encore pu mettre la main dessus 😁
Bises et bises,
Maeve
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