En attendant Bojangles – Olivier Bourdeaut

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« Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur Mr. Bojangles de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom. »

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Depuis sa sortie, je mourrais d’envie de lire En attendant BojanglesMais comme je freine un peu mes achats, en espérant voir baisser ma PAL (vaste blague, d’ailleurs), il m’a fallu trouver une parade : je l’ai donc offert à ma maman pour son anniversaire et je lui ai emprunté après. Astuce !

Le premier roman d’Olivier Bourdeaut a raflé de nombreux prix : Grand Prix RTL / Lire, Le Roman des étudiants France Culture / Télérama, Prix roman France Télévisions, Prix Emmanuel-Roblès, Prix de l’Académie de Bretagne. Un indice, peut-être, que ce roman vaut le coup d’être lu ? Et une envie encore plus forte de me faire ma propre idée.

En attendant Bojangles est une belle histoire d’amour, d’amour absolu, fou. Et fou, c’est le mot. Il y a de la passion et du fantasque, de l’humour et de la tendresse, du rire et bien évidemment des larmes. De vraies larmes en terminant cette lecture.

J’ai lu que certains comparaît Bourdeaut à Boris Vian et ils n’ont pas tort. On peut trouver dans Bojangles, la folie et la poésie de L’écume des jours. Certaines remarques du jeune narrateur, pleine d’humour, de fraîcheur et d’absurde, m’ont aussi fait penser au Petit Nicolas de Goscinny.

Pleins de petites choses m’ont fait sourire, on sent que l’auteur aime jouer avec les mots, et c’est assez délicieux. J’ai refermé ce livre en pleurant à chaudes larmes, mais je ne regrette pas du tout ce moment de poésie et de grâce que nous a offert Olivier Bourdeaut.

En bonus, l’avis de mon amie Carole, qui devrait vraiment se remettre à alimenter son blog Cacatoès et pipistrelle :

« Magnifique premier roman sur l’amour fou d’un couple, vu par leur enfant. C’est frais, fantasque : on pense à Boris Vian, l’humour est empreint de mélancolie et réciproquement. Lisez-le, offrez-le et écoutez Nina Simone ! »

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En attendant Bojangles – Olivier Bourdeaut – Finitude – 160 pages (janvier 2016)

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