Le chirurgien – Tess Gerritsen

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«L’inspecteur Thomas Moore et l’inspecteur Jane Rizzoli, de la brigade criminelle de Boston, sont chargés d’enquêter sur le meurtre d’une jeune femme présentant des similitudes avec un crime commis l’année précédente sur une autre jeune femme. Une recherche dans une banque de données criminelles révèle que ces crimes ne seraient pas isolés : deux ans plus tôt dans l’État de Géorgie, un meurtrier aurait sévi de la même façon. Certains détails, reproduits avec exactitude à Boston, n’ont pourtant jamais été divulgués publiquement. Or, Andrew Capra, l’assassin de Géorgie, interne en chirurgie, avait été tué à Savannah par sa dernière victime…»

En revenant de vacances, j’ai eu envie de me replonger dans les livres audio et je suis allée faire un tour sur l’application Audible. Je ne savais pas ce que je voulais écouter jusqu’à ce que je tombe sur Le chirurgien de Tess Gerritsen.

J’ai reconnu les actrices de Rizzoli & Isles et c’est ainsi que j’ai découvert que cette série était adaptée de romans. En même temps, il n’est pas surprenant que je découvre quelque chose à propos de cette série, puisque je ne l’ai jamais regardée. Je me suis dit que j’allais donc essayer le premier livre et que si ça me branchait, j’allais avoir plusieurs tomes sous le coude (il y en a douze) et que si ça me branchait carrément, je pourrais toujours regarder la série sur France Télévisions, elle repassera peut-être depuis le début à l’occasion. Bref, convaincue, j’ai téléchargé le premier tome, Le chirurgien.

Le chirurgien a reçu un RITA award en 2002 pour le Meilleur roman policier romantique. J’ai découvert cela après avoir terminé mon écoute et j’ai été un peu étonnée : un roman policier romantique ? Parce que l’héroïne est une femme, peut-être ? C’est sûr que ce n’est pas un roman de « bonhomme » (je plaisante), mais on est quand même sur un tueur sadique, qui aime bien mutiler ses proies avant de les égorger. Mais bon, si ça c’est romantique, je m’incline.

Je ne pourrai pas vous faire une comparaison avec la série, puisque je ne l’ai pas vue, comme vous avez dû le comprendre. Je ne sais donc pas si elle est fidèle au roman. Mais a priori pour être totalement fidèle à ce premier tome, la série aurait dû s’appeler Rizzoli et pas Rizzoli & Isles, car la légiste n’est pas présente dans Le chirurgien.

Rizzoli est inspectrice à la criminelle de Boston. Elle enquête avec son équipe sur un meurtre qui ressemble à une série de meurtres commis l’année précédente en Géorgie. Le problème : la dernière victime, la chirurgienne Catherine Cordell, a abattu son agresseur. Donc, a priori, les crimes auraient dû s’arrêter. Logique. Et pourtant.

Rizzoli est la seule femme à la crim’ et elle a dû se forger une carapace pour survivre dans une ambiance très masculine, au sein de laquelle la plupart de ses collègues ne lui font pas de cadeaux. Elle est dure, mais on comprend vite que c’est pour survivre. Bref, elle est diablement attachante.

L’enquête est intéressante et le chirurgien un vrai malade. Le roman permet d’entrer dans sa tête et je suis contente qu’il s’agisse d’un personnage de fiction. Néanmoins, je comprends un peu le RITA award, on n’est pas non plus dans un thriller abominable, sanglant et trash.

Maintenant, un mot sur le lecteur, Pierre-François Garel. Il a une voix douce et hypnotique. Tellement calme, que ça rend les incursions dans la tête du chirurgien plutôt glaçante. J’adore sa voix. Mais je dois quand même avouer que j’ai dû écouter chaque chapitre du livre deux fois. Oui, cette voix est tellement apaisante que mon esprit vagabonde, comme lors d’une séance de relaxation. Efficace.