La part des flammes – Gaëlle Nohant

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« 4 mai 1897. Autour de l’épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, La Part des flammes mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d’Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, et Constance d’Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi. »
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J’ai découvert La part des flammes de Gaëlle Nohant lors de la soirée de remise des prix des lecteurs du Livre de poche. En effet, Gaëlle Nohant a remporté le prix 2016 dans la catégorie littérature et les éditions du Livre de poche ont offert aux jurés présents les livres des gagnants.

Lors de la remise des prix, la présentation du livre donnait très envie, surtout quand on nous a dit que ceux qui n’avaient pas encore lu La part des flammes avaient de la chance, car ils allaient pouvoir le découvrir. J’aime l’idée qu’un livre peut nous changer. Et me dire qu’il y a un avant et un après La part des flammes ne pouvait que me séduire.

Lors de cette soirée, j’ai pu discuter avec Gaëlle Nohant et j’ai eu un coup de cœur pour cette douce et souriante auteure.

La part des flammes n’est donc pas restée longtemps à côté de mon lit, là où j’empile tous mes livres à lire. Je partais donc plutôt enthousiaste car j’aime beaucoup les romans historiques.

L’auteure est tombée sur un article racontant l’incendie du Bazar de la charité de 1897. Plus d’une centaine de femmes, surtout de la bonne société, ont péri dans les flammes, le jour de l’ouverture de cette grande vente de charité parisienne. Il était important pour ces femmes de participer à cette vente, cela permettait de montrer leur appartenance à l’élite.

Dans ce roman, on fait connaissance avec des personnages incroyables et attachants. Certains sont réels (la duchesse d’Alençon par exemple est la sœur de Sissi) et cela rend ce récit follement passionnant. Mais la grande force de La part des flammes est son écriture. On se croit vraiment dans le Paris de la fin du XIXe. Gaëlle Nohant a un talent fou, son roman est haletant, émouvant, dramatique et on ressort de la lecture complètement chamboulé, avec la sensation de quitter des amies.

Je comprends mille fois l’éditrice du Livre de poche qui s’est battue pour publier cette histoire et les jurés qui ont décidé de lui attribuer le prix des lecteurs 2016, c’est entièrement mérité.

Si vous aimez les histoires romanesques et que vous voulez découvrir une très belle plume, foncez !

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La part des flammes – Gaëlle Nohant – Livre de poche – 545 pages (mars 2016)

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