Nature morte – Louise Penny

« Au matin de Thanksgiving, on découvre dans le paisible petit village québecois de Three Pines le cadavre d’une vieille dame aimée de tous. L’inspecteur Armand Gamache, de la Sûreté du Québec, est chargé de l’enquête. Qui pourrait souhaiter la mort d’une vieille dame aussi gentille ? Le mystère s’épaissit à mesure que l’on met au jour des oeuvres d’art que la victime a longtemps gardées secrètes. Rustiques, primitives et troublantes, ces peintures touchent différemment tous ceux qui les voient… »

J’ai découvert Louise Penny un peu par hasard, attirée comme d’habitude par les superbes couvertures d’Actes sud, que je trouve encore plus belles en version poche.

Nature morte est le premier roman de l’ancienne journaliste canadienne et la première enquête de l’inspecteur Armand Gamache. J’ai tout de suite eu un coup de cœur pour cette enquête à l’ancienne au cœur de Three Pines, une petite ville anglophone du Canada. On y croise des personnages attachants (enfin, plus ou moins, je ne suis pas sûre que j’adorerais connaître Ruth qui me fait un peu peur avec ses coups de canne) – mais malheureusement l’un d’entre eux est un assassin.

J’ai trouvé à cette première enquête de l’inspecteur Armand Gamache le charme des Agatha Christie. Et ça m’a donné envie de retourner au Canada et même chez Tim Horton, malgré une mauvaise expérience avec une soupe à la tomate ou plutôt une soupe à l’ail. A défaut de repartir au Canada, je vais sans doute rapidement me plonger dans une nouvelle enquête de Gamache, j’ai envie d’en savoir plus sur lui et les membres de son équipe, Jean-Guy Beauvoir et même l’insupportable et bornée Yvette Nichol.

Cette première enquête a été adaptée en téléfilm, j’aurais bien aimé le voir. A défaut, voici l’acteur qui joue le personnage de Gamache, Nathaniel Parker :

Nature morte a été un vrai coup de cœur. Et j’ai hâte de me plonger dans les autres romans de Louise Penny. Et si vous avez envie de découvrir un super inspecteur, je vous conseille Armand Gamache !

Nature morte – Louise Penny – Babel noir – 352 pages (septembre 2012)